Le bras de fer entre les journalistes de l’Agence de presse Pana et leur responsable est loin de trouver une solution. A la deuxième semaine de grève des travailleurs entamée hier, les choses se sont plutôt aggravées. Dans un communiqué de presse, les travailleurs dénoncent en effet que «la Direction générale de la Pana n’a fait aucune tentative de dialogue, n’a pris aucune initiative pour résoudre la crise». Pire, la direction a plutôt pris des mesures draconiennes en guise de représailles. «Comme pour envenimer la crise, sa réaction a été de bloquer les mots de passe pour l’accès à la plateforme de l’agence et refuser le ravitaillement en médicaments à tous ceux qui sont en grève», informent les grévistes. «Une telle attitude ne serait pas celle d’une direction responsable, mais cela ne nous inquiète outre mesure. Notre seule préoccupation a été et restera le paiement de nos arriérés et nous restons déterminés à poursuivre notre grève tant que notre revendication ne sera pas satisfaite», insistent-ils. Les travailleurs se réjouissent tout de même de la portée de leur mouvement puisque, disent-ils, le mot d’ordre, décidé par un vote du personnel, a été «massivement suivi». «Ce succès transparaît très clairement sur le fil d’information de l’Agence (www.panapress.­com) dont le nombre de dépêches a baissé de façon considérable», souligne le communiqué de presse.