Le journaliste sénégalais Moriba Magassouba est décédé ce samedi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il résidait. Issu de la 2e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Moriba Magassouba a fait ses armes au quotidien national Le Soleil avant de poser ses valises à Abidjan comme correspondant de Jeune Afrique. Il travaillera également comme chef de station de l’Agence pana­fricaine de presse (Pana) et aussi au sein du magazine Africa International. Moriba Magassouba était un journaliste au talent reconnu. Diplômé en journalisme et en histoire, il a étudié dans plusieurs universités occidentales, en France et au Canada.  «Un journaliste impé­tueux à la carrière panafricaine», dit de lui le chroniqueur de Senenews Elgas. «Regard acéré et une écriture parfois railleuse, qui signe une personnalité parfois désinvolte dont la devise est presque philosophique. J’aime l’homme dans tout ce qu’il peut faire de bien ou de mal, car c’est précisément cette dualité, cette ambivalence, qui font son humanité», disait-il dans cette même chronique. Son dernier livre, Alassane Ouat­tara, la passion du devoir, est sortie en début de cette année. Dans ce livre de 350 pages, l’auteur retrace le parcours de l’actuel Président ivoirien, Alassane Ouattara. Moriba Magassouba est également l’auteur du livre L’islam au Sénégal : demain les mollahs ? Ouvrage publié en 1985 aux éditions Kartala.
Par Mame Woury THIOUBOU – mamewoury@lequotidien.sn