A tête du Secrétariat général de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (Confejes) depuis 100 jours, Madame Louisette-Renée Thobi a déroulé hier sa feuille de route pour les quatre années à venir.
La Camerounaise de 50 ans, qui faisait face à la presse, est devenue la 7e Secrétaire générale, mais aussi et surtout, la première personnalité féminine et toute première représentante de l’Afrique centrale et la région des Grands Lacs à conduire les rênes de cette institution.
L’ancienne Directrice-adjointe des programmes Eps/Sport, connaît bien la maison. D’ailleurs, dans sa feuille de route, Mme Thobi entend inscrire ses activités «dans le cadre des politiques publiques, de mise en œuvre des stratégies et de représentation auprès des partenaires» ? Du coup, elle place son mandat sous «le prisme d’une Confejes pérenne capable d’impacter le futur des jeunes». Une mission, souligne-t-elle, qui va s’articuler autour des quatre disciplines cibles : à savoir le basket, l’athlétisme, le judo et la lutte.
Coordonnatrice des actions du Groupe de travail pour la promotion de la participation des femmes et des jeunes aux activités de jeunesse et de sport, elle entend poursuivre la mission afin d’accorder plus de places à la gent féminine.
Tirant un bilan des 100 jours passés à la tête de la Confejes, Mme Thobi estime avoir réussi une bonne gouvernance en compagnie de son équipe ; même si le chantier est encore vaste. Sur ce chapitre, la Secrétaire générale de la Confejes se désole entre autres, «du non-paiement des cotisations par certains membres, d’un manque de cellule ou encore des changements de ministres opérés au sein de certains Etats membres».
Des difficultés auxquelles est confrontée la Confejes et qui constituent un frein à la bonne marche de l’institution. Un fléau qu’elle ambitionne de juguler du mieux possible avec l’aide des différents membres, mais aussi des différents partenaires, aux côtés de son équipe.
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