Dakar va abriter les 14 et 15 décembre 2017, la conférence des Btp et des infrastructures qu’organise annuellement, le cabinet Kaizene. Cette 4e édition a pour thème : «La croissance économique face aux enjeux infrastructurels en Afrique.» «En organisant cette conférence, on veut mettre en exergue l’avantage des échanges entre Africains, des déplacements intra-africains, et surtout des collaborations intra-africaines», a d’emblée indiqué la Directrice générale, Lynda Aphing Kouassi, qui faisait face à la presse nationale, hier dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar. Cette conférence à laquelle prendront part des chefs d’entreprises ivoiriens, sénégalais, maliens, gabonais, français et américains, selon les organisateurs, sera aussi une occasion pour ces derniers de nouer des partenariats, voire des joint-ventures win-win. En effet, explique Lynda Aphing Kouassi, «le développement des infrastructures fait partie des cinq piliers importants pour la croissance africaine. Parallèlement, on se rend compte que la Banque africaine de développement (Bad) a investi énormément, au Sénégal, qui est un exemple de succès, vu la nouvelle ville de Diamniadio, les autres pôles urbains et son développement infrastructurel qui mérite d’être montré. L’objectif de la conférence, c’est aussi, de créer une plateforme permettant aux différents acteurs africains d’échanger librement, afin de trouver des solutions favorisant le développement et la croissance africaine à travers les infrastructures et les Btp».
Sous la houlette du ministère des Infrastructures, de l’Apix, Kaizen entend ainsi, faire visiter les certaines infrastructures réalisées dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse), notamment l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), le Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad), entre autres.
Avant la capitale sénégalaise, le cabinet Kaizene a organisé ses précédentes éditions respectivement, à Londres, Abidjan et Cape Town. Et en ce qui concerne la 3e conférence tenue l’année dernière à Cape Town, assure Mme Kouassi, certaines entreprises ont y ont pu décrocher des contrats, tandis que d’autres ont réussi à signer des joint-ventures.
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