Conseil d’Arona Coumba Ndoffène Diouf à Sonko : «Il doit beaucoup apprendre de ses erreurs»

Pour le Pr Arona Coumba Ndoffène Diouf, président du mouvement Acad (Alternative citoyenne And défar sa rew), le leader du parti dissous, Pastef, doit se trouver un bon entourage à l’avenir. Aux yeux du candidat déclaré à la Présidentielle, Ousmane Sonko, au vu des «injustices» qu’il a subies, était mal entouré et est «déçu» des attentes placées en «un peuple» qu’il pensait «mûr, engagé (et) révolté».
Les nombreuses erreurs dont a fait montre le leader du parti dissous, Pastef, doivent amener Ousmane Sonko à revoir sa copie. Mais aussi de bien se choisir un bon entourage. Cette réflexion émane du candidat déclaré à la Présidentielle, Pr Arona Coumba Ndoffène Diouf.
Pr Arona Coumba Ndoffène Diouf, informe le site Senego, suggère au «Patriote» en chef la démarche qui suit : «S’il sort de cette situation, je lui demande de trouver des conseillers car un bon entourage est très important. Aujourd’hui, il est seul. Il s’est esseulé. Il comptait sur une Nation et il pensait avoir affaire à un peuple mûr, engagé, révolté mais malheureusement, il a eu une déception. Sonko doit beaucoup apprendre de ses erreurs.»
Selon lui, c’est un courageux. «Il a fait sa lutte, son combat, mais aujourd’hui il doit apprendre de cette défaite», a confié le président de l’Acad.
Par ailleurs, de l’avis de l’homme politique, Ousmane Sonko a subi plusieurs injustices. Professeur Arona Coumba Ndoffène Diouf ajoute que l’opposant, membre de la Conférence des leaders de Yewwi askan wi (Yaw), en a d’ailleurs toujours subi depuis le début de sa carrière politique. Le candidat déclaré à la Présidentielle d’énumérer les coups subis par le leader de l’ex-parti Pastef : «Sa radiation était une injustice et je n’étais pas d’accord, la résidence surveillée à la Cité Keur Gorgui, l’accusation de viols et de menaces de mort avec des armes, etc.»
Toutefois, le président du mouvement Alternative citoyenne And défar sa rew (Acad) estime que la grève de la faim n’était pas une bonne solution.
«Je félicite Ousmane Sonko pour son combat. Abdoulaye Wade a fait 26 ans pour amener son parti au pouvoir. Mitterrand et Mandela aussi. Aucun d’eux n’a fait une grève de la faim alors qu’ils ont tous fait la prison. Je pense que ce n’était pas la solution», a laissé entendre le professeur Diouf.