C’est en des moments durs que l’on peut juger du caractère des hommes. En 1993, le pays était dans une crise électorale inextricable. Le juge sur lequel tout le monde comptait a préféré abandonner le navire Sénégal en pleine tempête, «pour convenances personnelles», et nous laisser dans notre crise. Aujourd’hui, l’un de ses descendants moraux nous refait le coup. Appelé à trancher dans une affaire où l’on commence à compter des morts, un autre magistrat nous tourne le dos aussi Seck. Pour «convenances personnelles». Pour ne pas risquer l’outrage à magistrat, nous n’allons pas dire ce que nous pensons de ces gens.