France : L’impossible record de 102 médailles à battre

Après les Jo de Tokyo ratés en 2021 -la France avait fini 8e et n’avait ramené que 33 médailles, son pire bilan depuis Barcelone en 1992-, Emmanuel Macron avait eu les yeux plus gros que le ventre. Beaucoup plus gros. Pour les Jeux de Paris 2024, le président de la République avait exhorté les sportifs français à se réveiller, en évoquant d’abord un chiffre de 80 médailles.

Quasiment irréalisable, cet objectif a finalement été quelque peu modifié à l’approche de l’événement. Le chef de l’Etat souhaite désormais que la France figure dans le top 5 au classement des médailles, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 28 ans et les Jeux organisés à Atlanta, en 1996, où elle avait fini 5e. Pour cela, le gouvernement a tablé sur une estimation de 40 à 50 médailles dont au moins 16 en or, ce qui serait une première pour les Bleus depuis 1900 (27 médailles d’or) et des Jo qui n’avaient pas grand-chose à voir avec ceux d’aujourd’hui.

Ce qui est sûr (on se mouille), c’est que la France ne va pas battre son impressionnant record, établi à Paris d’ailleurs, il y a plus d’un siècle. A l’occasion de ces fameux Jeux 1900, la deuxième édition des Jo modernes, les athlètes tricolores avaient remporté 102 breloques.

Des danseurs de la cérémonie d’ouverture déposent un préavis de grève
Selon L’Equipe, la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024 (le 26 juillet) pourrait être menacée. Mercredi, le syndicat Sfa-Cgt, dépendant de la CGT-Spectacle qui agit pour défendre les artistes interprètes, a informé «devoir annoncer la pose d’un préavis de grève pour le spectacle du 26 juillet ainsi que pour les prochaines répétitions des cérémonies d’ouverture des Jeux Paralympiques».

Selon un membre de la Sfa, «250 à 300 danseurs intermittents du spectacle ont été recrutés à des conditions honteuses, sans défraiement, ou sans connaître le montant de la cession des droits voisins». Le syndicat s’interroge sur des écarts de rémunération de «60 euros pour les intermittents du spectacle -exclus jusqu’alors des négociations collectives -à 1610 euros pour les salariés ayant pu bénéficier d’une négociation collective fructueuse». Selon une porte-parole de l’organisation des Jo, Paname 24, producteur exécutif des cérémonies, «s’est conformé strictement au Droit, en appliquant les conventions collectives applicables à la profession de danseur». A suivre…

Tennis : L’or olympique, un défi colossal pour Djokovic
Novak Djokovic a tout gagné dans son immense carrière, sauf la médaille d’or aux Jeux Olympiques. A 37 ans, le Serbe va tenter une dernière fois d’aller chercher ce titre qui le ferait un peu plus entrer dans l’histoire du tennis. Mais il n’arrive pas dans les meilleures conditions pour réussir l’exploit.

En effet, un titre lui fait encore défaut : une médaille d’or aux Jeux Olympiques, et par conséquent le «Grand Chelem doré» en carrière, c’est-à-dire les quatre tournois du Grand Chelem et l’or olympique.

L’Allemande Steffi Graf est la seule à avoir tout raflé lors d’une seule et même année, en 1988 avec les Jo à Séoul. L’Américain Andre Agassi (1996 à Atlanta), sa compatriote Serena Williams (2012 à Londres) et l’Espagnol Rafael Nadal (2008 à Pékin) ont, eux, réussi le «Grand Chelem doré» sur plusieurs années.
Désormais âgé de 37 ans, Novak Djokovic sait que Paris 2024 est, sauf surprise, son ultime chance d’entrer dans le cercle fermé des détenteurs de «Grand Chelem doré». Le tournoi olympique 2024 va donc se jouer sur terre battue, une première depuis l’édition de 1992 à Barcelone. C’est au stade de Roland-Garros que le «Djoker» va tenter sa chance une cinquième fois.