Dakar court 2025, c’est fini. Et c’est le réalisateur éthiopien, Beza Hailu Lemma, qui remporte le Grand Prix pour son film Alazar. Le film qui a également obtenu le prix de la mise en scène, raconte la vie de Tessema et sa famille, dans une Ethiopie contemporaine où la sécheresse frappe une communauté paysanne. Leur exode est interrompu lorsque le patriarche de la famille disparaît de sa tombe. Tessema, son fils, commence à remettre en question l’explication divine de l’Eglise, l’obligeant à lancer sa propre enquête. La cérémonie de clôture du festival, qui s’est déroulée ce samedi au Cinéma Pathé, a aussi permis de distribuer différents autres prix. Le Grand Prix national Annette Mbaye Derneville a été attribué au film de Linda Lo, C’était bien. Le film raconte l’histoire d’une fratrie. «A Bordeaux en 1987, à la veille de Noël, Linda (cinq ans), Biram (neuf ans) et Roger (vingt ans) vivent loin de leur mère restée au Gabon. Tandis que l’aîné s’accorde une escapade le temps d’un week-end, les deux petits, livrés à eux-mêmes, découvrent la neige et s’exposent à tous les dangers», ainsi se résume l’intrigue du film. L’enfant à la peau blanche de Simon Panay obtient le Prix du scénario, tandis que le Prix des écoles est revenu au film de Sagou Banou, Le serment de Bou­kary. Au concours du meilleur scénario du Grec, Le tambour du silence de Assane Niang est sacré. Cette année, le jury officiel de Dakar court était presidé par Aïssa Maïga. A ses côtés, Alain Sembène, Dora Bou­choucha, Gora Seck et Béatrice Soulé.