La Commission nationale de gestion des produits chimi­ques (Cngpc) s’attèle à progresser davantage sur les priorités et à formuler de nouvelles orientations pour une gestion rationnelle des produits chimiques, a indiqué mardi la Secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du développement durable, Rama­tou­laye Dieng Ndiaye.  La mise en place de cette commission, a-t-elle souligné, «permet d’arriver nécessairement à une gestion rationnelle de ces substances nuisibles, impactant la vie et la santé des populations et des ressources naturelles». Elle présidait, mardi, à Dakar, une session extraordinaire de la Cngpc, en prélude à la première Confé­rence des parties relative à la Convention de Mina­mata sur le mercure, prévue du 22 au 28 septembre à Genève, en Suisse. Selon elle, c’est en ce sens qu’il faut comprendre tout l’espoir que l’Etat du Sénégal fonde sur cette commission pour une bonne prise en charge de sa politique nationale et internationale de gestion rationnelle des produits chimiques. Cette commission, créée depuis 2002, sert de cadre de concertation, de proposition et d’application d’une stratégie de gestion rationnelle des produits chimiques. «Elle accompagne l’Etat dans la mise en œuvre des conventions internationales et la mise aux normes des entreprises de fabrication et d’utilisation de produits chimiques, et les communautés», a indiqué Ramatoulaye Dieng Ndia­ye.
Toutefois, a-t-elle relevé, «le niveau d’industrialisation des pays développés comme ceux sous développés, est à l’origine de la production et de l’utilisation massive de produits chimiques dans le monde». Elle estime que «cette situation préoccupe davantage les pays en développement où le dilemme de développement domine sur la gestion rigoureuse des impacts environnementaux et sanitaires». Elle a rappelé que le Sénégal a signé et ratifié toutes les conventions internationales sur les produits chimiques. «Cela traduit une volonté politique manifeste de se conformer aux normes internationales en vigueur», a-t-elle souligné. A cet effet, cette session extraordinaire donne l’opportunité aux experts de discuter des questions de l’heure, liées à la gestion des produits chimiques et de partager les résultats des travaux de la 8ème Conférence des parties à la Convention de Rotterdam. Elle sera aussi l’occasion d’examiner l’état d’avancement du processus de révision de l’arrêté n° 852 du 2 févier 2002 portant création, organisation et fonctionnement de la Cngpc.
Aps