La conviction du président du parti Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) est que le parti Pastef est dans «la continuité des magouilles». Telle est la lecture que Abdoul Mbaye fait de la décision unilatérale du Président Bassirou Diomaye Faye de convoquer le collège électoral pour la tenue du scrutin des Législatives anticipées le 17 novembre prochain.Par Amadou MBODJI –

Abdoul Mbaye, président du parti politique Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), reproche au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, d’avoir rompu une vieille tradition de concertation. Un acte qui fait suite, d’après le premier chef de gouvernement de l’ancien Président Macky Sall, à la décision unilatérale du Président Bassirou Diomaye Faye de fixer la date des élections législatives anticipées. Celles-ci se tiendront, en effet, le dimanche 17 novembre 2024 pour l’avènement de la XVème Législature.
Signataire de la charte fondatrice de l’Alliance pour la transparence des élections (Atel) lancée par l’opposition avant-hier jeudi, l’ancien Premier ministre de Macky Sall accuse le parti Pastef, aujourd’hui au pouvoir, d’être «porteur d’un projet de rupture systémique d’œuvrer dans la continuité des «magouilles» électorales».
«Le Peuple sénégalais mérite-t-il sa classe politique ? L’espoir était de mise en avril 2024. Jamais je n’aurais imaginé le parti Pastef dans une continuité du «njucc njacc» (magouilles en wolof) pour organiser le recul démocratique au Sénégal», a posté, hier vendredi, le  président du parti politique Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) sur le réseau social X.
L’Alliance pour la transparence des élections (Atel) dont l’ancien banquier reconverti en homme politique est membre, envisage de mener une série d’actions pour exiger du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, d’ajourner le processus électoral afin d’engager les concertations avec les différents acteurs politiques.
Parmi les actions que la nouvelle structure, Atel, envisage de dérouler, on peut citer un grand rassemblement prévu le vendredi 27 septembre à la Place de la Nation de Dakar.
Mais aussi la saisine d’organes judiciaires compétents, notamment la Cour d’appel, le Conseil constitutionnel et la Cour de justice de la Cedeao, des visites aux autorités religieuses, traditionnelles, ainsi qu’aux représentations diplomatiques.
Réunissant 113 partis politiques de l’opposition et des personnalités, cette structure se bat pour l’instauration du dialogue pour lequel il accuse «le nouveau régime» de ne pas le «privilégier», à moins de deux mois des élections législatives anticipées du 17 novembre.
ambodji@lequotidien.sn