L’artiste Coumba Gawlo Seck a effectué une visite dans l’enceinte du collège Tamba commune II. Elle s’est dit atterrée et très choquée par les conditions de vie des élèves et des enseignants de cet établissement d’enseignement moyen. «Ici, se désole la chanteuse, il n’y a ni eau encore moins de l’électricité en ce 21ème siècle». «C’est inadmissible», déplore Coumba Gawlo Seck.

En visite au collège Tamba commune II, l’artiste Coumba Gawlo Seck n’est pas contente de la situation qu’elle a trouvée sur place. Et ce ne sont pas les mots qui lui manquent pour la décrire et s’en désoler. «Je peux comprendre qu’il n’y ait pas de l’électricité dans le collège ; et même cela ne saurait s’expliquer en ce 21ème siècle. Mais quant à y noter un manque d’eau, c’est effarant», se désole la chanteuse. «L’eau est une boisson vitale et très importante pour les populations et les élèves. Comment comprendre que cet établissement qui accueille plusieurs centaines de potaches puisse en manquer ?», se demande Coumba, très ahurie. «L’eau est une source de vie à tout point de vue», martèle-t-elle. Avant de se désoler : «Les enfants, au sortir des toilettes après les séances d’éducation physique, entre autres activités, ont besoin d’eau pour diverses raisons. Imaginez, ce collège n’en dispose pas.» Ce qui a la particularité, à ses yeux, de créer «une insécurité alimentaire à tout point de vue». «Pis encore, nous sommes dans une région où il fait excessivement chaud. Et cela ne semble pas émouvoir les autorités qui regardent les enfants, laissés à eux-mêmes dans des conditions moyenâgeuses. Cela pourrait créer des problèmes de reins, entre autres maladies», renseigne l’artiste ; d’où son appel à une «réaction de nos dirigeants, de nos Etats à faire quelque chose afin que cette situation qui n’est pas belle à voir soit corrigée le plus rapidement possible». La chanteuse se dit «vraiment peinée, très atterrée par cette situation». «Ajouté au manque d’eau, l’absence d’électricité dans les salles de classe, il fait très chaud surtout dans cette région où le soleil est très haut. Il faut de l’électricité dans cet établissement pour qu’il soit installé dans les salles de classe des brasseurs qui atténueraient la chaleur qu’il y a dans les locaux», plaide Coumba. Avant d’ajouter : «L’éducation, la santé, l’emploi, entre autres, sont des secteurs clés dans lesquels l’Etat doit mettre du sien pour venir en aide aux populations. Sinon, ce sera vraiment l’échec.» Il faut seulement signaler que la visite de Coumba Gawlo s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des populations sur l’utilisation des lampes solaires et autres foyers améliorés que l’Ong Energy 4 impact a initiée. Elle était chargée de véhiculer le message destiné aux populations et surtout aux femmes des zones rurales. afall@lequotidien.sn