Décryptage – Animation des couloirs contre le Niger : Krépin, on l’aime beaucoup plus comme «vrai» piston !

La victoire en amical contre le Cameroun (1-0), en octobre dernier, a été considérée comme un match-référence pour Aliou Cissé. D’abord par rapport au contenu et ensuite au niveau du comportement tactique de l’équipe. Et justement, c’est sur ce plan-là que le sélectionneur a innové, en ressortant des vestiaires le 3-5-2 qui, pourtant, ne lui avait pas souvent réussi.
Mais c’est surtout la masterclass servie par les deux pistons, Krépin Diatta et Ismail Jakobs, qui aura crevé l’écran.
Depuis, Cissé «garde» jalousement ses deux pistons monégasques, très à l’aise sur les couloirs extérieurs. Du coup, on s’attend à ce qu’ils s’éclatent dans un dispositif de 3-5-2. Comme contre le Niger où le coach a reconduit le même système.
Krépin en «faux» piston contre le Niger
Mais si à gauche, Jakobs a bien tenu son couloir, ce n’est pas le cas à droite où Krépin a été moins en vue. Mais à sa décharge, la faute incombe à son coach qui lui a demandé en phase de possession de glisser dans l’axe, pour laisser le couloir à Ismaïla Sarr, positionné comme ailier droit.
On peut comprendre, à travers ce repositionnement, l’intention de Cissé qui, pour éviter que les deux excentrés se marchent dessus, a voulu densifier son entrejeu.
Conséquence, on n’a pas vu ce Krépin pétillant comme contre le Cameroun. Suffisant pour dire à «El Tactico» qu’on préfère un Krépin en vrai piston, mais pas en… faux piston.
Par Hyacinthe DIANDY – hdiandy@lequotidien.sn