Les autorités médicales et administratives ont procédé au lancement officiel de la vaccination contre le cancer du col de l’utérus dans un engouement populaire.

L’école élémentaire de Sinthiang Samba Coulibaly de Kolda a été improvisée en hôpital. Les autorités sanitaire, administrative, politique, religieuse et surtout scolaire et académique ont tenu à prendre part au lancement officiel de la vaccination des filles contre le cancer du col de l’utérus. Un temps fort pour les responsables locaux de la santé pour adresser des messages contre les dangers liés à cette pandémie. Le médecin-chef de la région médicale de Kolda explique : «Le cancer du col de l’utérus est la première cause de mortalité chez la couche féminine.» Dr Yaya Baldé renchérit pour insister sur l’importance du vaccin : «Il va protéger les filles contre ce fléau qui fait des ravages.» Même si des chiffres ne sont pas dévoilés sur la situation réelle de la maladie dans cette région, le médecin-chef reconnaît néanmoins «que les statistiques ne sont pas encourageantes». Par conséquent, l’école constitue le meilleur cadre de sensibilisation et la cible pour abriter cette vaccination qui cible des filles âgées de 9 ans. En tout cas, l’inspecteur d’académie, Aliou Touré, affirme la disponibilité de 19 mille enfants âgés de 9 ans. «Toutes les stratégies du programme élargi de la vaccination seront utilisées pour atteindre les cibles estimées à 10 mille enfants dans la région», insiste Dr Baldé. Il faut savoir que les enfants ciblés recevront une première dose avant la deuxième dans six mois.
ehcoly@lequotidien.sn