Macky Sall a indiqué que, «de 2012 à 2020, l’Etat, sans les structures parapubliques, les collectivités territoriales et les sociétés nationales, a dépensé 246 milliards 851 millions 794 mille 189 francs Cfa pour l’acquisition, l’entretien, la réparation de véhicules et l’achat de carburant, soit une moyenne annuelle de 27,4 milliards de francs Cfa». Cela, pour motiver la mesure relative à la rationalisation des dépenses liées au parc automobile de l’Etat.

Le chef de l’Etat justifie la mesure relative à la rationalisation des dépenses liées au parc automobile de l’Etat. En Con­seil des ministres, il a précisé que, «de 2012 à 2020, l’Etat, sans les structures parapubliques, les collectivités territoriales et les sociétés nationales, a dépensé 246 milliards 851 millions 794 mille 189 francs Cfa pour l’acquisition, l’entretien, la réparation de véhicules et l’achat de carburant, soit une moyenne annuelle de 27,4 milliards de francs Cfa».
Face à cette situation, le président de la République a «décidé de la réforme du système de gestion des véhicules administratifs, qui concerne toutes les structures publiques et sociétés nationales. Cette réforme, en vigueur, repose sur le principe de désengagement total de l’Etat du processus d’acquisition et de gestion des véhicules administratifs en termes de carburant, d’entretien, de réparation, d’amortissement et d’assurance». En quoi faisant ? En instituant une allocation d’une indemnité forfaitaire globale mensuelle à certains personnels de l’Etat et de ses démembrements. Et Depuis le 1er mars courant, le décret fixant l’indemnité forfaitaire allouée aux ayants droit est entré en vigueur. Celle-ci varie entre la somme de 700 mille et celle de 150 mille francs Cfa selon le rang du bénéficiaire (voire l’édition du journal Le Quotidien n°5419).
L’impact budgétaire mensuel, d’après Macky Sall, «est de l’ordre de 371 millions F Cfa au niveau de la solde centrale, soit une dépense annuelle de 4,4 milliards de francs Cfa.
Par conséquent, il se dégage une économie annuelle globale d’environ 41, 2 milliards de francs Cfa (soit 22,7 milliards de francs Cfa sur la gestion des véhicules et 18, 5 milliards de francs Cfa sur le téléphone). Ces ressources vont améliorer les capacités d’investissement de l’Etat et seront ainsi affectées au programme d’urgence de formation, de financement, d’emploi et d’insertion socio-économique des jeunes, conformément à la décision du président de la République, de procéder à la réorientation des allocations budgétaires de 2021».
Sur la rationalisation des dépenses liées au téléphone, il a souligné que la «mesure a permis la diminution de la facture de l’Etat qui passe de 22 milliards de francs Cfa (en 2019) à 3,5 milliards francs Cfa (en 2020)».