Diète pour 33 mois d’arriérés de salaire : Panapress les États

Le personnel de l’Agence panafricaine de presse (Panapress) passe à la vitesse supérieure. En effet, dans le déroulement de son deuxième plan d’action de grève, il observe une grève de la faim à partir d’hier. «A partir d’aujourd’hui, après la prière de la 14 heures, il y a certains de nos collègues qui ont décidé de faire une grève de la faim», a fait savoir le secrétaire général du collectif.
Le Collectif des travailleurs de Panapress prévoit, entre autres, de manifester la semaine prochaine, entre lundi ou mardi, devant les ambassades des pays qui ne sont pas à jour dans le versement des sommes dues à l’agence depuis des années. Le secrétaire général du collectif d’ajouter : «Il y a des pays qui ne sont pas à jour dans leur contribution. C’est ce qui nous a menés à cette situation. Il faut que ces pays réagissent parce que s’ils ne payent pas leurs arriérés, nous ne serons pas aussi payés.»
A en croire ce responsable des travailleurs, le climat social est lourd à la Panapress et la direction ne fait rien pour trouver une issue favorable à leurs revendications. «Le directeur ne nous a pas approchés une seule fois pour parler de cette grève. Il n’y a pas eu de négociation. Le mardi (dernier), il nous a dit que le traitement est en cours et les salaires peuvent tomber à tout moment», regrette le collectif.
Le personnel de la Panapress est resté sans salaire depuis 33 mois. Dans son mémorandum, il exige de la direction le paiement intégral des salaires et le paiement d’un salaire régulier. Et invite le directeur général à prendre toutes les dispositions nécessaires pour apaiser le climat social au sein de l’Agence panafricaine de presse.
Stagiaire