Le Bureau politique du parti de la Construction et de la solidarité Pcs/Jengu Tabax est de tout cœur avec Ousmane Sonko. A travers un communiqué, ce parti dirigé par Boubacar Kamara parle du patron de Pastef/Les Patriotes comme «une icône dans les cœurs». Suffisant pour le bureau de ce parti d’évoquer Pastef, un parti qui vient d’être dissout, en le qualifiant d’«esprit que rien ne peut enterrer». «L’icône Ousmane Sonko est dans les cœurs. Rien ne peut l’en sortir. L’acharnement dont il fait l’objet depuis plusieurs années, sous des formes les plus inédites et les plus cyniques, est à la mesure de la menace politique qu’il constitue pour les prédateurs de la République. Le soutenir et le défendre dans ce combat est un devoir patriotique, le Pcs/Jengu Tabax demeure constant dans cet engagement et est convaincu que le parti frère Pastef n’est pas seulement un parti politique, c’est un esprit patriotique engagé pour la souveraineté du Sénégal, sur tous les plans. On ne peut pas enterrer un esprit», peut-on lire dans le communiqué. Selon le parti dirigé par Boubacar Kamara, «le parti Pastef ne doit pas se laisser sacrifier après tant de privations, de stigmatisations et autant de pertes humaines et de prisonniers politiques. Au-delà du cas particulier du parti Pastef, il est malheureux de constater qu’au Sénégal, il est possible de dissoudre, avec une facilité déconcertante, sans aucun respect du principe élémentaire du contradictoire, une formation politique qui dispose d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale et de plusieurs élus locaux dans tout le territoire».
Abdoulaye Wilane, Secrétaire national à la communication et porte-parole national du Ps, a tiré la sonnette d’alarme après l’attaque d’un bus Tata avant-hier. «L’heure est grave. Revenons à la raison. Notre pays est en train d’être miné par des comportements qui sapent les fondements de la Nation et de l’Etat, qui sont les bases pour lesquelles notre parti, le Parti Socialiste, depuis ses racines que sont la Sfio et le Bds, en passant par l’Ups, a combattu (…)», déclare M. Wilane.
Abdoulaye Wilane dira : «Nous avons l’obligation morale de faire autant, à défaut de faire mieux que ceux qui nous ont précédés.» «Le Parti socialiste invite les Sénégalais, quelle que soit leur obédience politique, sociale et religieuse, quel que soit leur âge, à mettre tout en œuvre pour que nous revenions à la raison et que, épaule contre épaule, nous puissions dissiper les ténèbres. Puissions-nous revenir vers nos fondamentaux d’unité et de fraternité», renchérit le député et président du Conseil départemental de Kaffrine.
Dans un tweet, Abdourahmane Diouf, président du parti Awalé, a tenu à condamner «l’attentat terroriste contre le bus Tata avant-hier à Yarakh». «L’attentat nous plonge dans une psychose jamais connue. Nous ne sommes plus dans notre jeu politicien classique. L’ennemi est en nous. Il nous observe et il exploitera toutes nos failles», a-t-il tweeté. «Il nous faut de la cohésion nationale sincère pour le bouter dehors. Nous condamnons ces attaques lâches contre notre pays», a-t-il ajouté.
Le Secrétariat permanent d’And-jëf/Pads a qualifié «la dissolution du parti Pastef et l’emprisonnement de son leader de sérieux revers politiques pour l’opposition sénégalaise».
Dans un communiqué, les camarades de Mamadou Diop Decroix «rappellent que la dernière dissolution de parti remonte à 1963. Toutefois, précise le texte, alors qu’en 1963 nous étions sous le régime du parti unique avec une Assemblée nationale où les 100% des députés étaient de l’Ups, en 2023, l’opposition et le pouvoir font jeu égal à l’Assemblée nationale. Une première également dans l’histoire politique du Sénégal». Mamadou Diop Decroix de soutenir que «l’objectif fixé est l’avènement d’une véritable démocratie, qui soit réellement au service de toutes les composantes de notre Peuple uni, la restauration en profondeur de la République afin de préserver les chances de chaque fils du Peuple à accéder à toutes les charges qui sont à la mesure de ses talents…»
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn
Les sénégalais viennent de découvrir les leaders de l’opposition qui veulent diriger ce pays. Ils mettent Sonko au dessus du peuple sénégalais malgré le calvaire qu’il leur a fait vivre : destruction de bien publiques et privés, diffamations, dictatures et menaces verbales, mensonges, insultes aux chefs religieux et j’en passe.
En fait ils tournent comme des charognards autour des restes de sonko. Mais le peuple du Sénégal n’est pas amnésique.