Le Quotidien dans sa parution du mardi 9 mars 2022 à la page 6, fait état de la signature d’un accord de pêche entre l’Etat du Sénégal et la Turquie, au lendemain de l’inauguration du Stade Abdoulaye Wade.
Le ministère des Pêches et de l’économie maritime souhaite exercer son droit de réponse.
En effet, les propos tenus dans cet article à l’encontre de Monsieur le ministre des Pêches et de l’économie maritime par Monsieur Abdoulaye Ndiaye, Secrétaire général adjoint de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal (Unapas), et repris par votre correspondant, sont des contrevérités et en particulier le passage suivant : «L’inauguration du Stade Abdoulaye Wade a coïncidé avec la signature, par notre ministre de tutelle, d’accords de pêche avec la Turquie. […].»
Le ministre des Pêches et de l’économie maritime n’a signé aucun accord de pêche avec la Turquie
L’accord signé est un accord de coopération en matière de Marine marchande. Ledit accord, qui vise à réglementer et développer les relations entre les deux Etats dans le domaine maritime et à promouvoir la coordination dans le domaine du commerce maritime, exclut dès l’article 2, les navires de pêche, dans la définition du terme «navire d’une partie».
L’article 2 indique textuellement : «Aux fins du présent accord, le terme «navire d’une partie» désigne tout navire inscrit au registre maritime de l’Etat de la partie et battant le pavillon de cet Etat, ainsi que les navires battant pavillon de pays tiers exploités par les compagnies maritimes des parties. […]
Ce terme n’inclut toutefois pas :
– les navires de guerre et autres navires officiels non commerciaux,
– les navires de pêche, […].»
Aux termes de cet article, il n’y a pas de doute que les navires de pêche ne sont pas concernés par cet accord.
Depuis son arrivée à la tête du ministère des Pêches et de l’économie maritime, Monsieur Alioune Ndoye s’est toujours inscrit dans une politique de transparence relativement à la signature des accords entre le Sénégal et les Etats partenaires. Lesdits accords sont élaborés suivant une approche participative, en conviant tous les acteurs concernés.
Les contrevérités régulièrement portées par certains responsables de l’Unapas auraient pu être évitées s’ils n’avaient pas à deux reprises refusé de participer aux rencontres organisées par le ministre de tutelle. Une simple saisine du département des Pêches aurait permis d’éviter de divulguer ces fausses informations.
Mactar DIALLO
Secrétaire général du
ministère
des Pêches et de l’économie maritime