Le secteur de l’enseignement sera en ébullition à partir d’aujourd’hui, avec le déroulement du 5ème plan d’actions du Syndicat autonome pour le développement de l’éduca­tion et de la formation (Sadef). Lequel plan d’actions s’articulera autour du port de brassards rouges. Demain mardi, ce sera le top départ d’une grève générale de 48 heures sur toute l’étendue du territoire national. Et ce d’une part, «pour exiger du gouvernement, la modification du statut des ensei­gnant(e)s décisionnaires», in­for­me Mbaye Sarr, Secrétaire général national du Sadef.
D’autre part, le leader du Sadef soutient que les autres motifs de ce mouvement d’humeur concernent «le relèvement du solde indiciaire, l’application des conclusions sur le système de rémunération, l’octroi d’indemnités de sujétion aux directrices et directeurs des Ctp». Mais aussi «l’apurement des rappels (intégration, validation et avancement), l’éradication des abris provisoires, l’âge de la retraite à 65 ans», constituent les autres points de revendication des enseignants du Sadef. Ces derniers exigent que soient concrétisées les autres revendications, que sont «l’octroi d’indemnités aux enseignant(e)s des Efa, la régularisation de tous les salaires des enseignants nouvellement employés, etc.».
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn