Cheikhna Keïta, président du Mouvement national des policiers à la retraite du Sénégal

Le président du Mouvement national des policiers à la retraite du Sénégal, tous corps confondus, a fait face hier à la presse à Diourbel. Les ex-limiers ont mis à profit cette occasion, pour dénoncer ce qu’ils appellent le non-respect de l’élargissement de la légitime défense. Ils constatent qu’au Sénégal des policiers sont égorgés froidement ou assassinés et on n’en parle pas. Mais, pour Cheikhna Keïta, le président, «quand un policier égratigne un agresseur, on dit que ce n’est pas normal. C’est ce qui s’est passé à Fatick tout récemment, on a accusé des policiers or c’est tout le contraire». Cette rencontre a permis de se souvenir et de rendre hommage aux six policiers qui ont été exfiltrés et froidement égorgés en 1994. «Aujourd’hui, on leur rend hommage en se souvenant de cette cruauté. Le 16 février 1994, Abdoulaye Wade opposant, tenait un meeting au boulevard général De Gaule, des policiers étaient partis pour maintenir l’ordre», rappelle-t-il.
Correspondante