Au moment où les dirigeants du pays veulent engager le débat avec Macky Sall sur les «dettes cachées», les «chiffres erronés», ou sur qu’en dira le Fmi, des emplois sont détruits. Pas seulement dans le secteur informel, où des marchands ambulants sont chassés des artères, comme du temps de Senghor, quand la ville était encore propre et la vie plus légère. Mais aussi dans l’industrie, avec des usines qui délocalisent dans d’autres pays africains, laissant leurs employés sur le carreau. Ces emplois détruits sont des impôts perdus, et donc, des recettes non rentrées. Faudrait-il chercher des responsables ou tout faire pour arrêter d’abord l’hémorragie ?