A quelques jours du début du Bac technique et professionnel, et aussi du Bac général, le Mesri a tenu un Universalon pour exposer les différentes offres de formation existantes pour les bacheliers. Pour Abdourahamne Diouf, «l’orientation pédagogique devra cesser de relever du hasard». Selon lui, «un choix n’a de sens que s’il est suffisamment éclairé, s’il repose sur des considérations objectives et rationnelles». Par Justin GOMIS  –

Avec l’organisation de l’Uni­versalon, les étudiants restent informés en amont du Bac pour choisir leurs filières d’orientation. Ce salon, organisé par le ministère de l’Ensei­gnement supérieur sous le thème : «Le capital humain, catalyseur d’une économie compétitive», offre ainsi aux élèves la possibilité d’opérer des choix sur les filières qu’ils veulent embrasser. Amadou Moustapha Njekk Sarré, ministre de la Formation professionnelle, explique : «Ce salon répond à une nécessité fondamentale de notre système éducatif, à savoir accompagner les jeunes dans leurs choix d’orientation, avec lucidité, ambition et responsabilité, en leur offrant une vision claire et complète des parcours de formation accessibles dans notre pays et adaptés aux réalités de notre économie et aux aspirations de notre société.» D’après lui, l’orientation ne doit plus être perçue comme une voie de secours ou un chemin incertain. «Elle est le socle même d’un parcours de réussite, à condition qu’elle soit bien guidée, bien comprise et bien valorisée», ajoute-t-il.
Pour le ministre de l’En­seignement supérieur, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’Universalon, il s’agit du «premier point de la rencontre entre les produits de l’éducation nationale, ainsi que de la formation professionnelle, avec l’enseignement supérieur dans sa globalité». Il explique : «C’est la découverte d’un nouveau monde pour les élèves, qui sera très bientôt leur espace d’évolution et d’épanouissement intellectuel, culturel, scientifique et social. Cet espace va leur apporter des réponses à des questions essentielles, voire existentielles qu’ils se posent.» Et pour mieux faciliter cette rencontre des jeunes et leur avenir, il a été offert aux élèves et futurs bacheliers, une palette importante de matières à choisir pour leur carrière professionnelle. «C’est pour cette raison que nous avons réuni, dans un espace unique, l’ensemble des filières de formation qui existent dans toutes les structures d’enseignement supérieur publiques, ainsi que dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur privés pour que les élèves, futurs bacheliers, aient l’éventail de choix le plus large possible pour déterminer l’orientation qu’ils veulent donner à leur avenir», indique le Mesri. Face aux élèves, nombreux à l’ouverture de ce salon organisé vendredi, il explique encore : «L’orientation pédagogique devra cesser de relever du hasard. Un choix n’a de sens que s’il est suffisamment éclairé, s’il repose sur des considérations objectives et rationnelles.» En écho, Moustapha Njekk Sarré invite les parents à «s’impliquer dans l’orientation de leurs enfants. Votre rôle est capital dans l’orientation de vos enfants. Encouragez-les à explorer toutes les opportunités, car ils sont aujourd’hui des leviers incontournables de notre pays», insiste le porte-parole du gouvernement.

En tout cas, les différentes institutions de formation ont répondu massivement à cette invitation. On pouvait dénombrer plus de 400 installées pour offrir aux élèves des opportunités de formation pour leur avenir.
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