Jadis prompt à critiquer Idrissa Seck, Amath Suzanne Kamara aussi s’aligne sur la nouvelle donne. «Nous accueillons Idrissa Seck à bras ouverts. Nous sommes obligés de collaborer avec ceux qui ont accepté de nous rejoindre. Avec le Président Macky Sall, ils (les membres de l’opposition) n’auront pas le temps de travailler ensemble. Ils l’ont fait sous Wade», a argumenté l’un des responsables du Réseau des enseignants de l’Apr  qui voit à travers ce compagnonnage avec Idrissa Seck, «des lendemains qui chantent». M. Kamara n’y voit que le renforcement de la majorité présidentielle. «Si nous totalisons les 58% que nous avions à la dernière élection présidentielle et ses 20%, nous allons arriver à presque 80% aux prochaines élections locales, législatives et même nous gagnerons les élections de 2024», ajoute  le collaborateur de Youssou Touré, Coordon­nateur national du Réseau des enseignants de l’Apr, lors d’une conférence de presse.
Et que pensent M. Karama et ses camarades d’un éventuel 3ème mandat de leur leader ? «Si le droit lui donne cette opportunité, le Président  Macky Sall la saisira. Si c’est le contraire, il se pliera à ce que le droit dira», a répondu Amath Suzanne Kamara. Il s’est fait, par ailleurs, l’avocat de Antoine Félix Diome qui essuie des critiques de la part de l’opinion. «Ce n’est pas la première fois qu’on critique un ministre de l’Intérieur. Il n’est pas politique, il est magistrat», a-t-il précisé.