L’édition 2024 du parcours Certificat executive management stratégique bancaire niveau 2, dénommé «Cemstrat 2», a pris fin vendredi. A l’issue de ce programme organisé par le Centre ouest-africain de formation et d’études bancaires (Cofeb) et Hec Paris, 26 responsables d’établissements de crédit et de compagnies financières de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) ont reçu leur parchemin.
Durant ce parcours, ces récipiendaires, sous l’encadrement des professeurs et d’experts de Hec Paris et du Cofeb, ont revisité cinq thématiques. De la transformation stratégique, en passant par la finance, la stratégie digitale, le leadership et le développement des ressources stratégiques. Un accent particulier a été également «mis sur l’appropriation des concepts et des outils, l’illustration par l’exemple, ainsi que la traduction applicative dans les réalités de leurs institutions respectives».
«Nous avons beaucoup appris durant ce parcours. Et nous pouvons vous assurer que les acquis apporteront une valeur ajoutée significative à nos différentes organisations», a témoigné Mme Touré Yao Alimata, Directrice générale d’Orange Money Burkina Faso.
Saluant l’opportunité de ce parcours certifiant qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des dirigeants de banques et établissements financiers de l’Union, Mahaman Tahir Hamani, directeur du Cofeb, «a fait part de la satisfaction des autorités de la Bceao de continuer à proposer, en collaboration avec Hec Paris, une offre de formation adaptée aux nouvelles exigences du marché, aux mutations des métiers de la banque et de la finance, et aux nouveaux procédés de management». Il a également relevé que le contenu du parcours Cemstrat 2 est constamment adapté à l’évolution de l’environnement économique et financier de l’Union.
Bertrand Quelin, professeur à Hec Paris et Directeur académique du Cemstrat 2, embouche la même trompette. «Le programme vise à permettre aux dirigeants de renforcer leur leadership et leur capacité à mobiliser les équipes pour déployer avec impact les projets stratégiques de leur entreprise. Ce programme leur offre également l’opportunité de bien maîtriser les mécanismes susceptibles de créer de la valeur et de réussir la transformation des acteurs économiques», assure l’expert.
C’est pourquoi Mme Touré a-t-elle souhaité la pérennisation du programme, quitte à l’élargir à des thématiques nouvelles, sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme…
Cette requête n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Le Dg du Cofeb annonce qu’un programme innovant est prévu pour 2025.
Par Dialigué FAYE – dialigue@lequotidien.sn