Le directeur général de l’Autorité de régulation de télécommunications et des postes (Artp), Abdou Karim Sall, a pris part à Conakry, jeudi et vendredi derniers, à un atelier d’évaluation de la mise en œuvre du Free roaming en Afrique de l’Ouest. Un communiqué de sa structure informe que cette rencontre est la «toute première» pour faire l’évaluation de ce projet depuis son lancement effectif le 31 mars 2017. Le directeur de l’Artp participe à cet atelier avec ses homologues régulateurs «de la Guinée, Antigou Chérif, du Mali Cheick Sidi Mouhamed Minaga et de la Côte d’Ivoire Bilé Diéméléouainsi, ainsi que El Hadji Mamane Laminou, secrétaire exécutif de l’Artao (Association des régulateurs des télécommunications en Afrique de l‘Ouest)».
Le document souligne que «la tenue de cet atelier répond à une exigence du protocole d’accord d’Abidjan signé le 28 novembre 2016 quant à l’évaluation à mi-parcours». L’objectif est «d’améliorer le Free roaming et de procéder à son extension aux autres pays de la sous-région». Faisant l’évaluation de ce projet, le document note que «le Free roaming est effectif depuis 4 mois dans cinq des sept pays signataires du protocole d’accord d’Abidjan».
«Il s’agit notamment du Sénégal (pilote du projet), de la Guinée Conakry, du Mali, du Burkina Faso et du Togo. La Côte d’Ivoire attend toujours, de même que la Sierre Leone. Tout dernièrement, le Benin a manifesté son intérêt d’intégrer le cercle», font savoir les rédacteurs du communiqué. Même si «des résultats salutaires sont enregistrés», le directeur général de l’Artp estime qu’il reste encore des efforts à faire. Ainsi, d’ailleurs que «des défis à identifier et à surmonter». D’après les auteurs du communiqué, c’est tout le sens de cette rencontre de Conakry qui «va offrir aux participants cette belle opportunité».
Il est donc attendu de «cet atelier sous régional des recommandations utiles et pertinentes, susceptibles d’aider les consommateurs à mieux comprendre le projet du Free roaming et ses nombreux enjeux dans le cadre de l’intégration entre pays au sein de l’espace Cedeao». Par ailleurs, on rappelle que «le Free roaming, à terme, va donc booster tous les efforts consentis vers un marché commun ouest-africain, faciliter la libre circulation des biens et des services et surtout améliorer le contrôle de la sécurité pour nos Etats».
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