Cheikh Sarr, directeur des Infrastructures au ministère des Sports
Cheikh Sarr, directeur des Infrastructures au ministère des Sports

Le directeur des Infrastructures du ministère des Sports, Cheikh Sarr annonce le démarrage des travaux de réfection du stadium Marius Ndiaye pour la semaine prochaine. Chargé du suivi desdits travaux, M. Sarr était en visite hier au stadium pour faire l’état des lieux. Une réfection qui devrait durer un mois et qui intervient à la suite du choix porté par la Fiba-Afrique de confier la co-organisation de l’Afrobasket masculin, en septembre prochain, au Sénégal et à la Tunisie.

Vous venez de visiter le stadium Marius Ndiaye pour les besoins de l’Afrobasket masculin que le Sénégal co-organise avec la Tunisie. Où en êtes-vous par rapport à la date de démarrage des travaux ?
Je pense que ce n’est pas la première visite. On était venus voir uniquement comment démarrer les travaux qui sont prévus au niveau de Marius Ndiaye concernant entre autres, l’étanchéité de la toiture. Et la dernière fois, nous avons fait la visite pour voir notamment au niveau des toilettes et systèmes d’aération et tout ce qu’on pouvait faire pour améliorer le confort au niveau du stadium. D’ici, au plus tard, le début de la semaine, nous allons démarrer les travaux au niveau de l’étanchéité. Dans un délai d’un mois les travaux vont pouvoir être terminés.

Est-ce à dire que les travaux ne vont concerner que l’étanchéité et les toilettes, alors que beaucoup estiment que le parquet doit également être changé ?
Oui pour le moment ! Vous savez, il y avait une option au niveau du parquet. On est sur 2 pistes. La première est l’acquisition d’un nouveau parquet ou bien la réhabilitation du parquet existant. Nous sommes sur les 2 pistes.  Nous sommes en train de voir et je crois que d’ici la semaine prochaine, on sera fixés. Ce n’est pas dû à l’organisation uniquement de l’Afrobasket, mais ce sont des travaux qui ont été prévus dans le programme du ministère des Sports depuis le début de l’année. Actuellement si les conditions sont réunies, nous allons avoir une nouvelle acquisition pour le parquet. Main­tenant au niveau du site, si les délais ne nous le permettent pas, nous allons faire une réhabilitation et peut-être relancé la procédure d’ici l’année prochaine. Notre objectif est de remettre Marius Ndiaye aux normes. Même si la salle de basket est terminée, on a prévu de faire de Marius Ndiaye le temple du basket parce que Marius Ndiaye a une histoire, mais aussi Marius Ndiaye, vu sa localisation, doit pouvoir être beaucoup plus intéressant pour l’organisation de certaines compétitions notamment nationales. C’est pourquoi, il faut faire de Marius Ndiaye une infrastructure de qualité. Nous sommes en train de travailler là-dessus.

On parle aussi du tableau magnétique. Est-ce qu’il sera changé ?
Pour le moment, nous sommes en train de voir avec la fédération pour le tableau magnétique. Il y a aussi certains travaux que la fédération est en train de faire. Le tableau magnétique, ce n’est pas dans notre option parce qu’il va falloir faire une expertise. Le tableau bien entendu, mais c’est vrai que des fois, il y a des difficultés. On est en train de voir avec la fédération et peut-être nous allons nous entendre sur cela. Mais il n’y aura pas de problème. Si le tableau magnétique ne marche pas, il y a toujours des solutions pour régler le problème. Ce n’est pas seulement une question d’ampoules qui ne marchent pas. Si ça ne marche pas, il faut faire des expertises pour savoir pourquoi ça ne marche pas. Avec la société qui l’avais mis en place, nous sommes en train de faire les démarches mais aujourd’hui je ne peux rien dire de plus.

Au niveau des gradins, est-ce qu’il y a une réhabilitation par exemple de la tribune presse ?
Les gradins peuvent être améliorés pour essayer de les mettre en état. On va prendre effectivement en compte la tribune presse. Avec la fédération de basket, il y a déjà un cahier des charges : il y a des choses à améliorer et je crois que ça en fait partie. Nous allons essayer d’améliorer les conditions des journalistes que vous êtes.