Une conférence-exposition est prévue à Dakar du 13 au 14 décembre prochain. L’événement vise à promouvoir le potentiel du bassin sédimentaire commun Msgbc.Par Khady SONKO – 

Le Sénégal accueille, du 13 au 14 décembre 2021, la conférence-exposition Msgbc oil, gas and power au Centre international de conférence Abdou Diouf (Ciad) de Diamniadio. Les enjeux de cette conférence sont multiples. D’abord l’événement va générer des ressources financières au bénéfice du pays. Aussi, cette conférence va-t-elle permettre de mieux vendre le bassin sédimentaire Msgbc, échanger et tirer des leçons des personnes et pays ayant déjà exploité leur pétrole. Il s’y ajoute les formations dont pourraient bénéficier les jeunes, grâce à cette conférence-exposition.
L’événement a pour objectif général de promouvoir le potentiel de ce bassin commun Msgbc, nom donné au bassin sédimentaire qui regroupe la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Guinée Conakry.
Il s’agit de l’une des premières conférences majeures sur l’énergie en Afrique, qui réunit l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique, pétrolière et gazière. Ainsi, plus de 1000 participants sont attendus et 150 entreprises.
«Nous sortons progressivement d’une période très difficile, qui a vu le ralentissement voire l’arrêt de plusieurs activités à travers le monde, ce qui a beaucoup impacté l’économie mondiale. Notre pays n’a pas été en reste, car ce ralentissement de l’activité économique mondiale a eu des répercussions sur nos projets, surtout que nous étions dans une dynamique de promotion de notre bassin sédimentaire, que le Covid a un peu freinée», a soutenu Aïssatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et des énergies, hier lors d’un point de presse.
L’organisation de l’événement participe à la redynamisation de ce secteur et surtout à attirer les investisseurs internationaux. Le choix du Sénégal, par le partenaire stratégique Energy capital and power (Ecp), se justifie par les avancées notables enregistrées dans le secteur de l’énergie.
«Les investissements majeurs inscrits ces dernières années dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse), les perspectives optimistes de l’exploitation pétro-gazière à l’horizon 2023 ainsi que les résultats significatifs dans le domaine des énergies renouvelables, viennent en appoint à la cohérence de ce choix», explique Mme Gladima.
La rencontre se tiendra après la Cop 26, et à un tournant décisif où le monde a besoin d’opérer une transition énergétique inclusive pour lutter contre les changements climatiques.
«Autant nous avons besoin de lutter contre le réchauffement climatique et la dégradation l’environnement, autant nous avons besoin d’investir dans la transition énergétique, en promouvant par exemple des ressources naturelles comme le gaz, qui est moins polluant, pour développer nos économies», plaide la ministre du Pétrole et des énergies.
ksonko@lequotidien.sn