Du matériel médical ultra-moderne a été fourni à la localité qui, malheureusement, ne pourra pas en jouir rapidement, du fait de son défaut d’électrification.Par Dioumacor NDONG (Correspondant) –
C’est une doléance vieille d’environ une quinzaine d’années qui vient d’être satisfaite au grand bonheur des populations de Ndjilassème. Mobilisées comme un seul homme, les populations de ce patelin de la commune de Thiaré Ndialgui faisant partie du district sanitaire de Diakhao érigé en 2020 ont en effet, assisté le samedi 4 septembre, à l’ouverture de leur poste de santé. Lequel polarise les villages de Ndjilassème Thieurigne, Ndjilassème Sérère, Mbélbougue et Mone, soit une population de près de 4000 habitants qui, désormais, n’auront plus besoin de parcourir plusieurs km pour se faire soigner.
Cette infrastructure qui, en réalité n’était jusque-là qu’une simple case de santé, a été dotée d’un équipement constitué, entre autres, d’un coin du nouveau-né, de lits d’hospitalisation et d’accouchement, d’armoires, de matériel de diagnostic d’une valeur estimée à 30 millions de francs Cfa. Cela, grâce à l’entregent d’un fils du terroir, en l’occurrence Amath Diouf, directeur des Infrastructures, des équipements et de la maintenance au ministère de la Santé et de l’action sociale.
Seulement, une bonne partie de ce matériel dit de dernière génération risque de ne pas servir de sitôt à ses bénéficiaires, du fait que Ndjilassème attend encore d’être électrifié. Raison pour laquelle le médecin-chef du district sanitaire de Diakhao, Dr Ablaye Touré, à l’instar de tous ceux qui ont pris la parole lors de cette cérémonie, a fortement plaidé en faveur de l’électrification de ce village très religieux. A ce propos, le maire de Thiaré Ndialgui, Fatou Kiné Diouf, qui a hérité du fauteuil de Sanegui Niane décédé le 2 décembre 2020, n’a pas manqué, en vue de rassurer ses administrés, de rappeler toutes les tractations que le Conseil municipal est en train de mener pour qu’enfin, Ndjilassème puisse voir la lumière.
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