#Fatick En perspective des élections territoriales : Les femmes de Bby engagent déjà la bataille

Par Dioumacor NDONG(Correspondant)
– Sous la houlette de madame le maire de Diarrère, Thérèse Faye Diouf, les femmes de Benno bokk yaakaar (Bby) du département de Fatick ont effectué le rappel des troupes, samedi dernier, pour réaffirmer leur soutien indéfectible à Macky Sall. A cette occasion, elles ont, en perspective des prochaines élections territoriales, lancé un défi à l’opposition. «Si l’opposition pense qu’elle peut rester à Dakar, occuper les médias et les réseaux sociaux et gagner les élections à venir, elle se trompe lourdement. Nous allons vers des élections locales en janvier 2022 et je puis vous assurer qu’ici, à Fatick, il n’y a pas une seule commune que l’opposition peut espérer pouvoir gagner», a martelé la non moins administratrice du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip). Qui fonde son optimisme sur le fait que «jamais dans l’histoire du Sénégal un président de la République n’a autant fait que Macky Sall» en termes d’électrification rurale, d’emploi des jeunes, d’autonomisation des femmes, de construction d’infrastructures routières, entre autres.
«Si le Président veut un 3ème mandat, les femmes sont prêtes»
Dans l’optique d’assurer à leur mentor une victoire éclatante dans son fief lors des prochaines échéances électorales, Thérèse Faye Diouf et Cie comptent dès à présent se déployer dans les 17 communes du département de Fatick, avec l’appui des différents responsables locaux de l’Apr, à l’image de Matar Ba qui a présidé leur meeting, pour rencontrer leurs sœurs, des jeunes et des personnes du troisième âge afin de les convaincre à voter pour Bby le moment venu. «Le Président Macky Sall est l’homme de la situation. Et c’est pourquoi s’il veut un troisième mandat au cas où la Constitution le lui permettrait, nous, les femmes, sommes prêtes à l’accompagner», a renchéri Thérèse Faye Diouf sous un tonnerre d’applaudissements. Par ailleurs, Mme Diouf a dénoncé avec véhémence ce qu’elle considère comme un «terrorisme médiatique», se traduisant par «des insultes à longueur de journée à travers les réseaux sociaux».
dndong@lequotidien.sn