Alors que ses méthodes et sa gestion à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) ne sont pas du goût de tout le monde, Samuel Eto’o a exprimé son ras-le-bol face à cette situation estimant que pourtant il fait tout pour le foot camerounais.

Le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o Fils, a essuyé assez de critiques depuis sa prise de fonction à la tête de cette institution du football au Cameroun. Si certains pensent que sa manière de gérer est mauvaise, d’autres estiment de leur côté, qu’il ne ferait pas long feu à cette allure. Répondant à ses détracteurs, l’homme estime que pourtant il n’agit que dans l’intérêt du pays et de son football.
«Depuis que j’ai pris la présidence de la Fécafoot, je n’ai jamais touché mes indemnités de fonction qui s’élève à 3 800 000 F Cfa le mois, avantages compris», a craché Eto’o qui semble agacé par les critiques de part et d’autre sur son travail. A ce sujet, l’ancien Ballon d’Or africain d’ajouter : «Je voyage partout dans le pays et le monde entier pour promouvoir le football camerounais et l’image de notre pays à mes propres frais.» «Je ne comprends pas pourquoi je suis combattu par mes propres frères qui refusent de voir le football camerounais décoller», a-t-il déploré.

Abdoulaye Ado en rajoute !
En tout cas, la gestion de la Fédération camerounaise de football dirigée par Samuel Eto’o n’est pas appréciée par tous les Camerounais. Abdou­laye Ado, juriste du sport et ancien soutient de Seidou Mbombo Njoya, l’ancien pa­tron de la Fécafoot, est très remonté contre Samuel Eto’o et son équipe.
Dans une interview avec nos confrères de Focus Media Afrique, il critique aussi par ailleurs, le laxisme de l’Etat camerounais. «La Fécafoot n’est pas une association villageoise qui appartient à des individus. C’est une association de droits privés délégataire de services publics de sport. La sélection nationale est une propriété exclusive de l’Etat du Cameroun, ça n’appartient pas à la Fécafoot. Je ne comprends pas le laxisme de l’Etat qui laisse que des gens gèrent la Fécafoot comme si c’était leur bien privé», soutient-il.
Au passage, il critique aussi le choix d’One All Sports, comme le nouvel équipementier des Lions Indomptables du Cameroun. «Pour moi, un pays comme le Cameroun mérite sans publicité Nike, Puma, le Coq Sportif… Contrairement à celui qu’on nous présente qui est un habilleur de mécanique», a-t-il poursuivi. Am­biance !
Avec actucameroun