A Gaza, on tire sur le tas en faisant des tas de morts, dans l’indifférence totale du monde. Anesthésié par le poids du passé, l’Occident répète la même phrase : «Israël a le droit de se défendre», sans même une frontière à l’élasticité de cette expression. Même dans une guerre, il y a des règles à respecter, des frontières à ne pas franchir. On est en train de dépasser, dans un huis clos meurtrier, la punition collective : pas d’eau. Pas d’électricité. Pas de téléphone. Pas de carburant. Pas d’internet ! La mort rôde : des enfants, des femmes, des journalistes, des humanitaires… sont tués par des bombardements de Tsahal.