Le 7 octobre 2024, le président de la Fécafoot, Samuel Eto’o, et le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, ont officiellement rétabli leurs relations après des mois de tensions. Mais derrière cet apaisement, des compromis fragiles ont été consentis de part et d’autre, notamment concernant le réaménagement du staff technique des Lions Indomptables.

Le 14 octobre prochain, le Kenya affrontera le Cameroun à Kampala, en Ouganda, dans le cadre de la 4ᵉ journée des éliminatoires de la Can 2025. Cependant, la Fédération kényane de football (Fkf) a décidé de faire jouer ce match à huis clos, une décision confirmée par le sélectionneur des Harambee Stars, Engin Firat. Cette mesure a été motivée par des préoccupations de sécurité, le coach kényan évoquant plusieurs incidents survenus par le passé.
Engin Firat a notamment souligné les problèmes survenus lors d’un précédent match entre le Zimbabwe et le Cameroun, où des troubles avaient été observés. L’entraîneur a également rappelé les événements entourant le gardien camerounais André Onana dont la popularité en Ouganda pourrait entraîner une affluence de supporters susceptible de désavantager l’Equipe kényane. A ses yeux, permettre la présence du public reviendrait à donner un avantage injuste aux Lions Indomptables qui bénéficieraient d’un soutien non négligeable sur le terrain. La décision de jouer à huis clos vise donc à assurer des conditions de jeu équitables et à minimiser les risques de perturbation, dans un contexte où la sécurité reste une priorité absolue pour les organisateurs.
Engin Firat a justifié cette décision lors d’une conférence de presse. «Lors de cette rencontre, des problèmes de sécurité ont été constatés. En outre, nous avons remarqué que le public ougandais, en particulier les supporters de Manchester United, soutenaient massivement l’Equipe camerounaise et leur gardien de but, André Onana», a-t-il expliqué.
Selon le sélectionneur, ce soutien manifeste en faveur des Lions Indomptables pourrait avoir un impact négatif sur les performances des joueurs kényans. «Permettre aux spectateurs d’encourager nos adversaires dans un match d’une telle importance serait contre-productif», a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de jouer à huis clos pour garantir une ambiance plus neutre et réduire le risque d’influence extérieure sur le déroulement du match.
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