Dans la cité du Rail, nombreux sont les militants de Rewmi qui, en perspective des prochaines élections législatives, souhaiteraient que leur parti puisse faire de bons choix, par rapport aux investitures. Le maire «rewmiste» de la commune de Thiès-Nord, Lamine Diallo, face à la presse, a remarqué que «c’est important parce que ce sont ces choix qui vont déterminer l’avenir de notre parti, qui vont constituer la tribune du parti à l’Assemblée nationale». Le proche de Idrissa Seck indique «ne plus comprendre que le Rewmi puisse produire des députés qui ne seront pas visibles à l’Hémicycle, qui ne seront pas les animateurs au niveau de l’Assemblée nationale». Et de regretter : «Aujourd’hui, rares sont les Sénégalais qui connaissent le nombre de députés qu’a le Rewmi à l’Assemblée nationale. Ils vous diront que ce parti a deux ou trois députés, or il en a une dizaine».
Il invite sa formation politique et son président, l’ancien Premier Idrissa Seck, à «opérer de bons choix qui pourront permettre à ceux qui seront élus députés d’être les porte-étendards du parti à l’Assemblée nationale». Et de préciser : «Nous n’avons pas de focus sur ceux qui doivent être sur les listes. Tout ce que nous souhaitons, c’est simplement que le parti puisse faire de bonnes investitures, avec des personnes qui seront à la hauteur ».
À Thiès, nombre de proches de Idrissa Seck pensent que «faire le bon choix, suppose que ceux que vous avez investis soient à la hauteur des débats, et pourront constituer la vitrine du parti». Mais également, «des gens qui ne vont pas, à un détour, lâcher le parti», indique le maire de Thiès-Nord. Sans chercher à négliger que «c’est vrai que c’est très difficile, en amont, de savoir que celui-là ne va pas me trahir. Vous faites élire des députés, au bout de 6 mois, un an, le pouvoir récupère ces députés, ce n’est pas intéressant». Le maire Lamine Diallo souhaite de tout son cœur que «des investitures concernant les députés se fassent sur la base de choix judicieux, d’une moralité certaine, pour, au moins, sécuriser le parti mais aussi le mettre sur orbite à l’Assemblée nationale».