Journée nationale des Pme-Pmi : Une convention signée pour booster les entreprises

Par Justin GOMIS –
Pour mieux accompagner les Pme, les Pmi et les sociétés de coopératives, le Bureau de mise à niveau a signé une convention avec le Cices, à l’occasion de la 25e édition de la Foire internationale.
«La signature du protocole d’accord revêt une importance particulière, cela va marquer une autre approche des relations entre les producteurs et les consommateurs», a déclaré Ibrahima Thiam, secrétaire d’Etat aux Pmi-Pme. Selon lui, «le développement des Pme-Pmi passera par la contractualisation de nos sociétés coopératives, des Pme et Pmi».
A l’en croire, l’harmonisation de tous les moyens nécessaires leur permettra d’atteindre leurs objectifs communs, à savoir l’harmonisation de leurs interventions.
En fait, souligne le secrétaire d’Etat aux Pme-Pmi, «l’objectif du gouvernement est de densifier le tissu économique des Pme-Pmi, de lever tous les obstacles d’épanouissement des Pme-Pmi, d’engager les chefs d’entreprise à aller chercher la bonne information, à être en règle, à ne pas avoir peur de se formaliser».
D’après lui, «il s’agit de mettre en place un cadre de dialogue pour mieux harmoniser nos interventions. En outre, de créer les conditions d’intervention pour les Pme et Pmi dans la production.
Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en relation les structures de coopératives avec les Pme et Pmi, afin d’avoir une cohérence économique, développer davantage de structures de Pme-Pmi». Et c’est dans ce sens qu’ils ont saisi l’opportunité de cette journée pour «encourager les Pme et Pmi sénégalaises dans les secteurs de l’économie».
Pour Alpha Ba, secrétaire d’Etat aux Coopératives, c’est un acte symbolique de repositionnement d’un outil qui doit servir à tous les acteurs économiques, acteurs culturels et sociaux.
«C’est une manière pour nous de matérialiser cette vision des plus hautes autorités du pays, mais aussi de traduire en acte concret l’importance des Pme et Pmi. Souvent, on entend parler des Pme-Pmi, nous en avons parfois une approche sectorielle, et non une approche transversale.
Une approche sectorielle qui cloisonne les Pme-Pmi dans un système d’industrialisation, pour ne pas dire dans un système de mécanisation», explique M. Ba.
Pour Ibrahima Thiam, la rupture ne doit pas seulement se «traduire par les discours, mais cela doit se matérialiser dans les actes de tous les jours.
Il faut rompre avec les approches classiques et aller vers de nouvelles approches».
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