Lors d’une visite de chantier du poste de transformation hydroélectrique du barrage de Sambangalou, le gouverneur de la région de Kédougou a plaidé pour le respect des normes de sécurité et de sauvegarde des installations électriques.

Une délégation de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (Omvg) s’est rendue la semaine dernière au site du poste de transformation hydroélectrique du barrage de Sambangalou, en construction dans la région de Kédougou. Cela, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du projet énergétique. L’équipe a été dirigée par Saër Ndao, gouverneur de la région.
Faisant l’inventaire des travaux avec une équipe d’ingénieurs de l’entreprise Kec, l’autorité administrative a beaucoup insisté sur les questions sécuritaires. «On a visité le projet et les préoccupations sont particulièrement d’ordre sécuritaire. Aussi bien pendant qu’après la réalisation du projet. On a visité aussi la base vie qui abrite beaucoup de travailleurs, où il faut aussi renforcer la sécurité», a recommandé Saër Ndao, gouverneur de la région de Kédougou, qui réclame un obstacle fixe qui permet de renforcer la sécurité par rapport au voisinage. «Nous gérons un poste électrique. Et qui dit poste électrique dit enjeu sécuritaire. Et il y a le risque électrique qui est là et je pense qu’à ce niveau, nous devons mettre tous les atouts du côté des populations, sécuriser le poste pour qu’elles ne puissent pas y accéder», a plaidé Saër Ndao.
La construction de ce poste de transformation s’inscrit dans le cadre de l’Aménagement hydroélectrique (Ahe) de Sam­bangalou sur le fleuve Gambie au Sénégal, précisément à Kédou­gou. Ce projet est une ligne d’interconnexion qui devrait desservir les 4 pays membres de l’Omvg, notamment la Gambie, le Sénégal, la Guinée Bissau et la Guinée Conakry.
Ainsi, estime le gouverneur de Kédougou, «l’espoir est permis. Le barrage de Sambangalou va résorber le gap énergétique de la région de Kédougou, passant de 6 600 à 30 mille volts».
La capacité du poste de transformation de Kédougou, qui va distribuer l’énergie hydroélectrique de Sambangalou entre le Sénégal et la Guinée Conakry en passant par Mali de la Répu­bli­que de Guinée et Tambacounda, est estimée à 225 kwa.