La coalition Jotna/Patriotes pour l’alternative a reçu jeudi le leader du Pastef «sur sa demande». Ousmane Sonko était membre de cette coalition qui l’avait accompagné d’ailleurs à la Présidentielle de 2019. Dans un communiqué, la Conférence nationale des leaders estime que cette rencontre allait dans «le bon sens», puisque «l’opposition se doit de rester forte et très soudée». L’on a l’habitude d’entendre le fameux défi du Président Macky Sall de «réduire l’opposition à sa plus simple expression». Mais Abdoulaye Niane et ses camarades veulent inverser cette phrase. Il s’agit de «revisiter les initiatives visant à renforcer l’opposition à sa plus grande expression, tout en adoptant aussi une position de veille permanente par rapport au respect des principes de l’état de droit et des libertés individuelles de tous les citoyens». Les leaders de cette coalition n’ont cessé de soutenir Ousmane Sonko depuis les accusations de viol contre lui. La coalition Jotna réitère sa «constance» dans sa lutte pour un bon fonctionnement de l’état de droit, la sauvegarde de la démocratie et la liberté des uns et des autres. Cependant, pour une décrispation de la crise politique et le retour vers une paix définitive, elle interpelle l’Etat sur «l’impératif du respect strict des droits des protagonistes à défaut d’une médiation judiciaire ou toute autre forme de résolution de l’affaire». Jotna, qui réaffirme son ancrage au Frn, avertit qu’il ne sera plus question de «cautionner un quelconque stratagème dont l’objet sera la liquidation d’un adversaire politique».
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