Le candidat, Idrissa Seck, dévoilera son programme global de campagne en novembre-décembre. A l’horizon 2019, Rewmi s’engage à déconstruire le plan Sénégal émergent, mais aussi à travailler à un programme alternatif «très différent du Pse, plus efficace que le Pse sans payer 2,5 milliards de F Cfa à un cabinet étranger». Après les échecs aux Présidentielles de 2007 et de 2012, la Cellule des cadres de Rewmi (Cecar), qui lançait sa feuille de route, dit s’inspirer cette fois-ci de Donald Trump avec son slogan «Ame­rica first». «Nous sommes dans une posture où notre slogan serait le Sénégal d’abord, Sénégal first. Et c’est là où le Président Macky Sall a échoué malheureusement. Il n’a jamais su mettre les intérêts du Sénégal au-dessus des intérêts des étrangers», a soutenu, samedi, le coordinateur de la Cellule des cadres (Cecar).
A l’occasion du lancement de la feuille de route en direction de la Présidentielle, Abdourahmane Diouf a peint un tableau sombre de la gestion de l’actuel régime. «L’économie sénégalaise, au­jourd’­hui, est une économie désincarnée parce qu’elle n’est pas basée sur le réel, sur le vécu quotidien des Sénégalais. Vous voyez tout le discours qu’on vous fait sur le taux de croissance. Et si vous êtes un Sénégalais qui n’a même pas fait des études, vous comparez avec ce que les gens vivent à Pikine, à Guédiawaye, à Rufisque et un peu partout dans le Sénégal de l’intérieur, vous verrez qu’il y a un décalage entre ce Sénégal-là qu’on vous présente avec les agrégats économiques et ce que nous vivons tous les jours», a-t-il dit.
msakine@lequotidien.sn