Après avoir fait le dos rond pendant plus de 45 minutes, le Bayern Munich s’est imposé dans son Allianz Arena contre le Fc Barcelone (2-0), alors que Robert Lewandowski a manqué son re­tour en Bavière avec le Barça.
L’un des premiers chocs de cette édition 2022/23 de la Ligue des Champions a totalement été retourné en l’espace de six minutes au retour des vestiaires.
Entré en jeu à la place de Marcel Sabitzer à la pause, Leon Goretzka a offert la première occasion franche des hommes de Julian Nagelsmann à la 50e minute d’une partie jusque-là dominée par le Barça. Sa frappe a été repoussée par Marc-André Ter Stegen, peu mis à contribution auparavant.
Sur le corner suivant, le défenseur central international français, Lucas Hernandez, a repris de la tête le corner de Joshua Kimmich pour ouvrir le score, contre le cours du jeu (50e).
Et quatre minutes plus tard, c’est Leroy Sané qui a doublé la mise pour le Bayern (54e), sur une passe décisive de Jamal Musiala.

Raté de Lewandowski
Le Barça pourra s’en vouloir de ne pas avoir converti l’une de ses nombreuses occasions en première période, notamment «Lewy» à la 18e minute. Servi par Pedri dans la surface de réparation après une remontée de balle de Ousmane Dembélé, le Polonais n’a pas trouvé le cadre.
Les opportunités d’ouvrir le score se sont multipliées grâce à un pressing impressionnant, mais l’efficacité devant les buts gardés par Manuel Neuer, n’était pas au rendez-vous mardi soir dans le Sud de l’Allema­gne.
Le choix de Nagelsmann d’aligner d’entrée une charnière centrale 100% française avec Lucas Hernandez et Dayot Upamecano, aura été payant. Upa a convaincu son entraîneur par ses précédentes prestations contre Lewandowski, du temps où il jouait à Leipzig.
Titularisé en attaque, le Sénégalais, Sadio Mané, a été assez discret avant de sortir à 20 minutes de la fin.
Ce revers des joueurs de Xavi va obliger le Barça à batailler face à l’Inter après la trêve internationale, pour éviter la désillusion de la saison passée et une élimination avant même les 8es de finale de la compétition reine du foot européen.
Pendant ce temps, les champions d’Allemagne, vrais bêtes noires des Catalans, se hissent seuls en tête de leur groupe.