On les appelle des «professionnels», mais dans leur démarche, les lutteurs avec frappe se comportent comme des amateurs, surtout quand on scrute les faits et gestes des membres de leur entourage.

Et justement, c’est à ce niveau qu’on est en droit de s’interroger : qui est qui et qui fait quoi dans l’entourage de ces lutteurs ? Sinon comment comprendre l’attitude de Siteu qui a refusé de se soumettre à un test antidopage, à l’issue de son combat contre Modou Lô, dimanche dernier à l’Arène nationale.

Lutte – Refus contrôle antidopage : L’Onads entre en jeu ; ça ne sent pas bon pour Siteu

Et ce ne sont pas les justifications, à travers une communication catastrophique, de son manager qui vont arranger son cas. Car l’attitude de Siteu est d’autant plus grave que son adversaire, après avoir attendu deux heures après son combat, s’est lui-même plié à ce mode de contrôle qu’exige le haut niveau pour tout athlète.

Une exigence du haut niveau que semblent malheureusement ignorer les membres de l’entourage du lutteur de Diamaguène, plus préoccupés par les aspects mystiques que ceux ayant trait à la gestion de l’athlète, à la médecine et aussi à la communication. Et malheureusement, le cas de Siteu n’est que l’arbre qui cache cette forêt de dérives notées dans l’arène.

Le Cng a vraiment du boulot quand il s’agira de «professionnaliser» les écuries, en vue de la mise en place d’une prochaine Fédération de lutte.
Par H. DIANDY  – hdiandy@lequotidien.sn