Après Pape Malick Sy, le Président Macky Sall est largement revenu sur la vie et l’œuvre de Al Amine, «le bras qui contribuait à jouer un rôle dans la planification des interventions de Dabakh Malick dans la décrispation des différentes crises au Sénégal. Un guide religieux qui intervenait directement sur les sujets qui interpellent le pays, perpétuant ce rôle pour le compte de la famille tidiania, de façon générale, mais principalement au nom de la famille Sy de Tivaouane». Il fait remarquer que «Serigne Abdou a une longue tradition de dialogue, aussi bien interreligieux qu’avec l’Etat ou l’ensemble d’autres couches. Il était très accessible, très ouvert. Ce, avec toutes les qualités que cela renferme. Il a pour la plupart du temps et de façon discrète, grâce à son entregent et son charisme, longtemps assuré son implication dans la vie politique, économique et sociale du pays». Le Président Macky Sall a évoqué un «lien historique» sur ses «relations» avec Tivaouane qui ne «datent pas d’aujourd’hui». Il a aussi parlé de «la franche et étroite collaboration qu’il entretenait avec Al Amine, le disciple, l’infatigable soldat de la famille de Maodo, le bâtisseur, un guide qui a toujours été au-dessus de la mêlée, marquant de son empreinte la bonne marche de la République dans la décrispation des multiples crises qu’a connues le Sénégal». Le Président Macky Sall dit avoir bon espoir que «l’œuvre de Maodo va continuer de plus belle». Macky Sall a souhaité plein succès à celui qui sera désigné comme le successeur de Al Amine dans ses nouvelles fonctions. Avant de remarquer que «c’est une grande perte pour le monde tout entier, au-delà de la Ummah islamique». Il reste convaincu que «Al Amine, qui fut un Cheikh qui a toujours œuvré pour l’intérêt des musulmans et de l’humanité, va laisser un vide incommensurable à la Ummah».
Serigne Mbaye Sy Mansour s’est réjoui de «l’union des cœurs, des esprits et des idées» qui règne au sein de la famille de Maodo, avant de magnifier une fois «l’ambition du Président Sall pour la sainte cité de Mame Maodo, avec son programme de modernisation des cités religieuses, une bonne initiative». Il a prêché le «Benno» au sein de la famille Sy.
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