Le Sénégal : notre Sénégal à nous tou-t-e-s est :
– aussi appelé le pays des Lions de la Teranga (quel oxymore !) ;
– un pays où la pratique religieuse est ancrée grâce à des pionniers non violents altruistes et sacerdotaux ;
– un pays ayant eu deux (2) alternances pacifiques (en 2000 et en 2012) ;
– sur le plan économique, même si les institutions financières internationales classent le Sénégal parmi les vingt-cinq (25) pays les moins avancés du monde, il y a des éclaircies dans différents domaines avec une politique multiforme (keynésienne, partenariat public-privé ou Ppp, le libéralisme…), par exemple, sur :
*le transport avec les infrastructures routières qui augmentent depuis 2000 (autoroute à péage, routes goudronnées ou bitumées, les ponts…) dans les quatorze (14) régions ;
* le transport avec les infrastructures ferroviaires innovantes qui augmentent et revivent depuis la deuxième alternance (le Ter, la réhabilitation des chemins de fer datant de la période coloniale, ayant un aspect plus social que le Ter) ;
*le renforcement du transport public urbain avec les cars Tata depuis 2000 et du transport inter-régions avec ces cars Tata, avec la deuxième alternance ;
*l’augmentation des infrastructures scolaires depuis 2000 et dans les quatorze (14) régions, avec différentes universités qui accueillent des étrangers vivant parmi nous ;
*le pétrole et le gaz en voie d’exploitation ;
*le tourisme qui est de plus en plus attrayant.
– un pays qui, historiquement, pacifiquement et héroïquement, et entre 2022 et 2023 (en moins de 2 ans), a gagné plusieurs coupes d’Afrique de football dans différentes catégories ;
– un pays qui, historiquement, pacifiquement et héroïquement, a eu des acteurs politiques qui, entre 1990 et 2000, ont réinstallé la paix sociale, la stabilité du pays grâce à des gouvernements élargis à l’opposition, ceci en puisant dans le tréfonds de la Teranga sénégalaise.
De tout ce qui précède, nous proposons :
– la mise en place d’un gouvernement élargi, au moins, à l’opposition, comme dans les années 90, qui sera, entre autres, chargé de gérer pacifiquement l’élection présidentielle du 25 février 2024 ;
– de pacifier le pays en s’inspirant des exemples du Président Abdou Diouf et l’opposant Me Abdoulaye Wade devenu pacifiquement président de la République en 2000 ;
– d’organiser des élections transparentes, libres et démocratiques, avec un ministre apolitique chargé des élections : ceci quels que soient les candidats qui seront en lice, car seul le Peuple est souverain avec ses cartes d’électeur et d’identité dont les obtentions devront être facilitées aux ayants droit. On ne réinvente pas la roue, même si elle peut être améliorée.
Assane SECK (Seckane)