C’est une vielle doléance qui vient d’être satisfaite : «Le Sénégal vient d’adhérer à la Convention de La Haye du 5 octobre 1961 supprimant l’exigence de la légalisation des actes publics étrangers entre les parties contractantes.» Il s’agit de quoi exactement ? Selon le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur (Maese), cet «instrument juridique, également appelé Convention Apostille, s’applique uniquement aux actes publics et exemptera ­désormais nos compatriotes de la longue procédure de légalisation et d’authentification de leurs documents administratifs à faire valoir auprès des 121 Etats-parties à ladite Convention». C’est un ­soulagement pour des milliers de personnes : «La légalisation et l’authentification des documents administratifs de nos compatriotes seront substituées par une procédure simplifiée, à savoir la délivrance d’un Certificat Apostille par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.» A travers cet acte, le gouvernement du Sénégal, «toujours engagé à améliorer la qualité des services offerts à nos compatriotes, facilitera ainsi aux Sénégalais de l’extérieur la circulation et la recevabilité de leurs documents administratifs à l’international». Il faudra néanmoins patienter quelques temps avant que la mesure n’entre en vigueur. «Cette adhésion prendra effet le soixantième (60ème) jour après l’expiration d’un délai de six (6) mois entre notre pays et les Etats membres de cette Convention qui n’auront pas élevé d’objections à son encontre, suite à la ­notification du ministère des Affaires étrangères des ­­Pays-Bas, dépositaire de l’accord ­susmentionné», note le Maese.