Après les semaines de haute tension, de compromis et de compromission, on continue à jouer les prolongations. Evidemment, les frustrations affleurent,
les fractures locales sont loin d’être réparées. D’ici janvier, les différents protagonistes de ce scrutin vont continuer à enchaîner les combats de coq sans
débats programmatiques. C’est comme ça dans ce pays où les élections sont juste un moment de détente pour des politiciens, qui se nourrissent de compétitions électoralistes.