Le président du Conseil des ministres de l’Uemoa salue «les mesures mises en œuvre par les Etats membres de l’Union pour contenir la progression de l’inflation et préserver le pouvoir d’achat des populations, notamment les couches les plus vulnérables».
Pour consolider les acquis et faire face durablement à ces défis, Sani Yaya exhorte «les Etats à poursuivre la mise en œuvre des actions visant la transformation structurelle de nos économies, la promotion de la production locale d’intrants agricoles, la production et la consommation des produits locaux ainsi que l’amélioration de l’offre de l’énergie».
En fin 2022, souligne-t-il, «le taux d’inflation dans l’Union a atteint 6,8% en glissement annuel, en lien avec la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques.
Au-delà des tensions inflationnistes, ces perturbations risquent d’entraîner une crise alimentaire majeure en Afrique, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao)».
Notre zone, ajoute le ministre togolais de l’Economie et des finances, «continue de faire face à la persistance des défis sécuritaires qui n’épargnent désormais aucun pays ; auxquels il convient d’apporter des réponses idoines, qu’elles soient sécuritaires ou sociales. Ces réponses ont un coût qui pèse lourd sur les finances publiques de nos pays respectifs».
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