Gouye-Gui et Boy Niang 2 se croisent demain à Demba Diop. Un combat organisé par Pape Abdou Fall (Paf) et qui met en lumière une opposition de styles. Si Boy Niang 2 voudra confirmer, Gouye-Gui sera en quête d’un rachat.

Enfin un grand combat à Demba Diop ! L’antre du football va héberger  le premier choc de la saison de lutte. Ce sera ce dimanche entre Gouye-Gui de Mor Fadam et Boy Niang 2 de De Gaulle. Incertain pour disputer ce combat à cause d’une blessure à l’œil «avant de donner des assurances», Boy Niang 2 fera face à un adversaire qui est aussi tactique que lui. Cette analyse se retrouve dans les propos de Zoss qui les a croisés. «Gouy Gui-Boy Niang 2 sera le combat des calculs», selon le leader de l’écurie Door Dorate.
Si le lutteur de Pikine ne se livre pas trop dans ses combats, il a cependant un bagage technique beaucoup plus étoffé que celui de son vis-à-vis. On ne le voit pas souvent faire du spectacle, se contentant de faire l’essentiel et de s’en aller.
Dans la cour des grands après s’être défait de Baye Mandione en 2014 et Garga Mbossé la saison dernière, le fils de «De Gaulle» sera animé par l’esprit de signer sa troisième victoire d’affilée pour prétendre croiser un lutteur beaucoup plus coté parmi les Vip. Mais ce duel avec Gouye-Gui sera un test grandeur nature pour le jeune Pikinois. En perte de vitesse ces derniers temps, surtout avec le tournoi Tnt où il a concédé deux défaites contre Tapha Tine et Ama Baldé, Gouye-Gui se révèle être un adversaire redoutable et difficile à déraciner. Pas du tout explosif sur le plan technique et comblant ce manque par son intelligence tactique en optant pour des combats à l’usure, le poulain de Mor Fadam dispose d’une forte capacité à contenir ses adversaires. En clair, Gouye-Gui sera très difficile à battre s’il affiche les mêmes qualités qui lui avaient valu de battre Ama Baldé en 2012. Un Ama Baldé d’ail­leurs qu’il considère «beaucoup plus dangereux que Boy Niang». Un adversaire à qui Gouye-Gui promet de régler ses comptes pour avoir vaincu son coéquipier Sa Cadior face.
Surnommé    le «Roi du Sim­pi» par sa prise favorite qui est d’arracher du sol ses adversaires avant de les déposer à terre, le poulain de Mor Fadam va miser sur ce combat pour regagner la confiance du monde de la lutte.

ambodji@lequotidien.sn