Lutte – Nouvelles mesures du Cng pour les Face2Face : Bira veut remettre de l’ordre sur «Sène»

Plusieurs mesures fortes, du temps de l’ancienne équipe du Cng de lutte, avaient été prises sans succès, concernant l’organisation des Face2Face. Nouveau patron de la lutte sénégalaise, Bira Sène, à travers une note circulaire, tente, à son tour, de remettre de l’ordre dans un milieu caractérisé par une indiscipline notoire des acteurs.Par Amadou MBODJI – Bira Sène
veut (re)mettre de l’ordre dans l’organisation des Face2Face après que plusieurs mesures fortes, du temps de l’ancienne équipe du Cng de lutte, avaient été prises, mais sans succès.
Le nouveau patron de la lutte sénégalaise, à travers une note circulaire en date du 20 octobre 2022, tente le coup, à son tour, dans un milieu difficile et caractérisé par une indiscipline notoire.
C’est ainsi que dans ledit communiqué, le président du Cng, conscient que «la lutte sénégalaise nous a valu beaucoup de satisfaction et demeure de loin une pratique mobilisatrice», invite d’abord «au respect strict des règles édictées par le Cng de lutte, qui commence par le respect des heures de convocation lors des face-à-face, suivis massivement par nos compatriotes d’ici et d’ailleurs». Selon le président Sène, «le respect et la maîtrise des horaires fait gagner à tout le monde l’estime, le respect et la confiance du Peuple, surtout des mécènes capables d’accompagner promoteurs et lutteurs».
Pas au-delà de minuit !
Justement concernant les horaires, le président du Cng insiste et précise : «Pour toutes ces raisons, nous invitons tous les acteurs de la lutte au strict respect des heures prévues pour la tenue des spectacles de lutte, qui ne peuvent plus démarrer avec du retard ou aller au-delà de minuit.»
Dans la foulée, Bira Sène de rappeler que «l’avenant signé entre le promoteur et le Cng de lutte requiert le respect scrupuleux de tous les points qui y sont consignés», et qu’«en cérémonie de face-à-face, aucun lutteur, sous aucun prétexte, n’a le droit de toucher son adversaire. Tout contrevenant à la présente mesure est passible (en sus d’autres sanctions déjà prévues) d’une sanction pouvant aller jusqu’à cinq (5) ans de suspension ferme».
Pour le président du Cng, «si nous acceptons que la conscience professionnelle soit l’application volontaire d’une personne à bien faire son travail, son engagement et sa capacité à se conformer aux règles du milieu professionnel selon les principes qui guident l’éthique comportementale, c’est donc adopter un comportement positif et constructif», a-t-il soutenu.
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