Depuis hier, Saint-Louis est la capitale de la lutte traditionnelle avec la 23e édition du Drapeau du chef de l’Etat. Une ouverture en apothéose dont la seule fausse note aura été une longue coupure d’électricité.

Par Cheikh NDIONGUE(Correspondant) – La 23e édition du Drapeau de lutte du chef de l’Etat a démarré hier à Saint-Louis. Une entame dans l’apothéose avec la participation des 14 régions du pays dans un Stade Mawade Wade plein comme un œuf et qui, pour l’occasion, a refusé du monde.

Après un premier report, la plus grande compétition de lutte traditionnelle sans frappe a en effet bien démarré dans la ville tricentenaire où se sont donné rendez-vous toutes les composantes du monde de la lutte. Transformée en arène nationale, le Stade Mawade Wade, temple du football à Saint-Louis, a complètement changé de visage pour accueillir tout ce beau monde. Rien n’a été laissé au hasard par le Comité régional de gestion (Crg) de lutte, organisateur de l’événement au niveau local qui, sous la direction du Comité national de gestion (Cng), a offert au nombreux public qui a fait le déplacement, un décor de rêve. Un décor très coloré, aussi bien autour des deux plateaux de compétition que sur le plan culturel, avec l’implication d’une dizaine de troupes traditionnelles locales et de l’intérieur du pays, sans oublier une batterie de plus d’une quinzaine de batteurs.

Une coupure d’électricité…
Les autorités locales n’étaient pas également en reste. Le maire de la ville, Mansour Faye, accompagné du Gouverneur de région, Alioune Badara Sambe, du Préfet du département, Mamadou Ndiaye, et de plusieurs chefs de service, a assisté à l’ouverture aux côtés du président du Cng, Bira Sène, et de ses invités.
Sur le plan purement sportif, les lutteurs ont rivalisé d’ardeur sur les deux plateaux mis en place par les organisateurs, offrant ainsi un beau spectacle au nombreux public qui a eu droit aux compétitions par équipe, en attendant les éliminatoires en individuel.

La seule fausse note de l’ouverture aura été une coupure d’électricité qui a duré une bonne quinzaine de minutes. D’ailleurs, certains ont finalement décidé de quitter le stade, après une longue attente. Comme annoncé il y a quelques semaines, Saint-Louis sera donc la capitale de la lutte sénégalaise jusqu’à dimanche. Les compétitions, qui seront clôturées dimanche soir, consacreront le vainqueur du Drapeau du chef de l’Etat en équipe et en individuel. Les heureux gagnants devraient, sauf changement de dernière minutes, recevoir leur trophée des mains du Premier ministre Amadou Ba, par ailleurs ministre des Sports, attendu à Saint-Louis dans la journée du dimanche.
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