Macky Sall a profité du Conseil présidentiel pour parler des manifestations violentes du mois de mars. Dans son analyse, «ce qui s’est passé récemment, si le Sénégal n’était pas une grande démocratie le bilan aurait été catastrophique». Selon lui, «il n’est pas possible de tout détruire dans un pays sans conséquence». Pour le Président Sall, «il y a des limites que tout le monde doit respecter». Et le chef de l’Etat de sermonner les jeunes : «Il ne faut pas qu’on croit que l’Etat est faible ; ce serait une grave erreur. Les valeurs civiques, nous devons les respecter. C’est comme ça qu’on pourra vous aider. Ce n’est pas en vous faisant miroiter des chimères qu’on vous sortira des difficultés, ceux qui vous le disent vous trompent. La richesse d’un pays réside dans les valeurs. Il ne faut pas que les gens pensent qu’à partir de l’étranger, on vous soutient, on vous entraîne à aller vers l’anarchie. Cela a des limites.» Soutenant qu’il est un homme de dialogue, le Président Sall rappelle qu’il l’a entamé au lendemain de sa «victoire non contestée». «C’est par le dialogue qu’on peut toujours arriver à des compromis pour l’intérêt supérieur de la Nation», dit-il.
Par Dieynaba KANE – dkane@lequotidien.sn