Victime d’un malaise dans son domicile surveillée à Sérébénikoro, Ibrahima Boubacar Keïta est hospitalisé à la clinique Pasteur de Bamako désormais surveillée par les hommes du Cnsp.  La famille de l’ex-Président malien souhaite l’évacuer à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, où IBK se fait régulièrement soigner ou en France. Le Cnsp a donné son accord pour une évacuation vers l’étranger, sous réserve que l’ancien Président soit en état d’être déplacé.

L’ancien Président malien est hospitalisé depuis mardi dans une clinique privée de la capitale malienne. Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été transporté en fin de journée, selon Jeune Afrique, à la clinique Pasteur, un établissement privé de Bamako désormais sécurisé par les hommes du Comité national pour le salut du Peuple (Cnsp). Selon des sites consultés par Le Quotidien, il aurait été victime d’un malaise, dont les symptômes rappellent ceux d’un accident vasculaire cérébral, dans sa résidence surveillée à Sérébénikoro.
Son état de santé s’étant stabilisé, IBK avait demandé à être transféré dans un autre établissement, notamment le Golden Life American Hospital, établissement sanitaire situé dans le quartier Badalabougou, au bord du fleuve Niger et non loin de l’ambassade d’Allemagne au Mali. Mais ce transfert n’a pas eu lieu, d’après Jeune Afrique.
Toujours hospitalisé à la clinique Pasteur, IBK se remet donc de son malaise qu’une source diplomatique décrit comme «sans gravité». A l’en croire, Ibrahim Boubacar Keïta, âgé de 75 ans, «va mieux» et est «dans un état stable». Le Cnsp a cependant donné son accord à une évacuation vers l’étranger, sous réserve que l’ancien Président soit en état d’être déplacé.
Cette question de l’évacuation de l’ancien Président malien serait actuellement en discussion entre sa famille et les médecins de la clinique Pasteur.
En cas d’évacuation, la famille de l’ex-Président privilégie deux points de chute. Le premier : Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, où Ibk se fait régulièrement soigner. Le second : la France, même si aucune demande officielle n’ a encore été introduite auprès des autorités de ce pays.
En tout état de cause, une évacuation sanitaire vers Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, avait déjà été évoquée avec la junte alors que IBK venait d’être contraint à la démission le 18 août. Le principe avait été accepté par le Cnsp, présidé par le colonel Assimi Goïta.