Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (Cudis) invite les acteurs politiques à préserver la paix et la stabilité. L’appel du cadre se fait dans un contexte miné par une tension électorale. La grande coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Yaw) manifeste ce vendredi 17, malgré le véto du commandement territorial.

La mésentente est allée crescendo. Elle a débuté au dépôt des dossiers de candidatures pour les élections législatives des coalitions de partis politiques. La tension dure depuis un mois et oppose principalement les coalitions Benno Bokk Yakaar et Yewwi Askan Wi.

Mais, Yewwi Askan Wi est encore insatisfaite du traitement de ses listes électorales. La coalition dit se retrouver avec une liste de suppléants sans identité visuelle comme liste nationale. Un fait que les membres de la coalition contestent vivement.

Déploiement des FDS à Dakar

Deux rassemblements, convoqués ce jour, sous le sceau d’interdits préfectoraux, sont un prétexte pour revendiquer « justice ». Un rassemblement doit avoir lieu à Dakar et une marche à Ziguinchor.

Actuellement, les forces de l’ordre sont déjà déployées, en masse, sur les grandes artères de la capitale notamment à la place de l’indépendance et à la place de la Nation où doit se tenir le rassemblement. Mais aussi, le domicile d’Ousmane Sonko, l’une des figures de Yaw, est quadrillé.

Le Cudis prône le dialogue

Le Cudis se fiant aux récits historiques rapporte l’esprit de dépassement des politiques et leur capacité à se retrouver. Le cadre croit que les leaders politiques actuels ne peuvent pas faire « moins que leurs devanciers ». Il invite au « dialogue national pour la résolution des différends ».

Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal se dit prêt à « à accompagner toute volonté de dialogue sincère et de recherche de solutions pour le bénéfice supérieur de la communauté nationale».