Des cas dengue, de paludisme et d’autres maladies vectorielles ont été détectés dans les zones de la région de Matam (Nord) inondées à la suite du débordement du fleuve Sénégal, a indiqué le Directeur régional de la santé de Matam, Dr Moustapha Faye. «Les inondations ont entraîné des difficultés liées notamment à l’accès aux structures de santé. Elles ont aussi créé une prolifération vectorielle, entraînant une hausse des malades du paludisme par rapport à l’année dernière et de la dengue», a-t-il expliqué.

Intervenant mardi à l’occasion d’une cérémonie de réception d’un lot de matériel médical destiné aux sinistrés, Dr Faye a signalé que d’autres maladies à transmission vectorielle ont été aussi découvertes dans la région de Matam.
Il informe que des mesures ont été prises dans ce cadre pour pallier les difficultés, avec l’organisation des stratégies déplacées de l’offre de service.
«Il a été aussi constaté, dans le cadre de la surveillance épidémiologique, l’augmentation de la fréquentation par les populations des structures en rapport avec les motifs de consultations, comme les diarrhées chez les enfants et des infections respiratoires ai­guës», a informé Moustapha Faye.

En réponse à cette situation, le médecin précise que l’Agence régionale de la santé de Matam s’est bien préparée à la riposte, avec la tenue de plusieurs activités de sensibilisation de la communauté par rapport aux risques sanitaires.

«C’est à cet effet que les structures sanitaires ont été renforcées en termes de médicaments et de moustiquaires imprégnées pour lutter contre ces maladies transmises par les vecteurs. Beaucoup de prestations de services en stratégies avancées ont été faites au niveau de ces zones», a détaillé Dr Faye.

Il a souligné que ces actions ont atténué les effets attendus sur les problèmes de santé en rapport avec les inondations.